Les fondateurs d'Harmonie ont grandi au sein de leur famille unie, tout en respectant un
code de l'honneur strict, affiché à l'entrée de cette maison. Ceci nous a permis de connaitre et d'apprécier tous les peuples. Ne voulant participer à la guerre qui les déchiraient, nous avons décidé de rester neutres et pacifiques.
Un jour cependant, nous avons rejoint une guilde Bontarienne, enthousiasmés par leurs valeurs pacifiques, tout en restant neutres. Nous y avons vécu heureux, et avons beaucoup appris, grâce à eux. Cependant, même si notre coeur demeure auprès d'eux, notre conscience nous obligea à les quitter. Nous avons réalisé que nos priorités, ainsi que nos idéaux différaient de ceux de la guilde :
Nous nous consacrions à la formation des jeunes recrues, à l'entraide, à la paix, plus précisemment aux individus, même petits. Alors que, répondant à leur devoir de Bontarien, ils devaient se consacrer à la défense armée de leur cité et à l'élaboration, entre puissants, de leur gouvernement.
Nous souffrions de nous retrouver entrainés malgré nous dans cette guerre, et surtout de devoir prendre parti pour un seul camp, au détriment de l'autre. Convaincus qu'une école devait être mixte et pacifique, et considérant chaque peuple comme nos frères, nous regrettions de ne pouvoir enseigner aux Brackmariens.
La cadette de notre famille, tutrice par vocation, suggéra alors de créer une autre école, mixte et pacifique cette fois, qui suivrait le code de l'honneur familial. Un lieu où on pourrait s'amuser, rencontrer des gens de partout, tout en apprenant pleins de choses ! Cependant, malgré sa bonne volonté et son expérience de tutorat, son jeune âge, ainsi que sa trop grande douceur, firent qu'elle avait besoin de gens plus forts et autoritaires, pour la soutenir dans son projet.
C'est pourquoi les fondateurs se mirent en quête de deux bras droits pour l'aider à diriger l'école. Ils décidèrent de sélectionner un Bontarien, et un Brackmarien, afin de préserver l'équilibre de l'école, et que chaque peuple soit représenté.