Oshaberi

Chapitre un

Cela fait des jours que vous combattez des blops aux plaines de Cania. Vous etes fatigué(e) et en plus, il fait nuit. Vous appercevez une lueur au loin, puis le son du crepitement d'un feu vous parvint aux oreilles. Vous vous approchez, et remarquez une ombre assise en tailleur. C'est une osamodas, accompagnée d'un petit bwak orange qui vous decouvre et se met a pousser un cri aigu. La jeune fille se retourne, surprise.
"Oh ! Qu'est ce que tu fais là Oshaberi ?!"
Vous l'avez tout de suite reconnut, cette osamodas d'habitude joyeuse. Cette fois si, elle a l'air un peu triste. Vous vous asseyez a son coté et lui posez des questions sur son etat.

"Tu sais... Je pense que tu ne sais pas vraiment qui je suis... Je vous ai mentit a propos de mon passé, car j'avais honte... Maintenant, je pense que tu peux savoir ma veritable histoire..."

Elle deglutit, soupira et commença son recit.

"Mon père etait un féca, et ma mère une iop... Je crois qu'ils m'aimaient beaucoup, enfin, je ne sais pas trop... Je me rappelle qu'etant petite, je vivait dans une petite ferme, en plein milieu d'un grand champs d'avoine... J'etait fille unique, mais je m'amusait beaucoup... Puis..."

Elle s'arrete de parler et regarde ailleurs. Un peu géné(e), vous lui demandez la suite. Elle regarde le feu de bois et croise les bras, prenant une grande inspiration.

"Puis, un jour, des bandits surgirent de nul part. Moi, je jouais dans la maison, alors que mes parents fauchaient l'avoine du champs. J'entendis de grands cris, et je m'arretais de jouer. Puis le silence. Effreyée, je m'avançais a pas lent vers le champs d'avoine, et là, je retins un cri de terreur et mes larmes coulerent toutes seules. Je sentis mon coeur se serrer en voyant mon père et ma mère effondrés entre les brins de céreales, alors que 3 personnes couraient au loin... A cette epoque, j'avais 5 ans... Je suis partis en courant, m'éloignant de plus en plus de la maison et du champs... Et j'arrivais a la ville d'Astrub, seule, trop petite pour travailler, sans argent et sans maison desormais..."

Oshaberi fit une petite pose, et tourna la tete vers son bwak qui dormait au coin du feu, alors que vous, attendez impatiemment la suite de l'histoire.


Chapitre deux

"Le jour, je m'asseillais par terre avec un gobelet a mes pieds, et j'attendais que des gens honnetes me donne un peu d'argent, au lieu de prendre le zaap qui etait a une dixaine de metres de moi. La nuit, je me dirigeais vers un parc, et je dormais dans un arbre.
Mais tot le matin, quelqu'un me reveilla en agitant l'arbre. Je sursautais et tombais par terre. Un enutrof me regardait, pas étonnée du tout que je me fracasse le crane sur le sol. Je pleurais tout ce que je pouvais et j'avais mal a la tete. Il me prit la main et m'emmena avec lui; je ne me debatais pas. Nous nous dirigions vers une taverne, et quand j'entrais dans la pièce, l'atmosphere etait lourde et il faisait tres chaud. L'enutrof me fit aller dans l'arriere boutique et me desinfecta le front qui saignait un peu. Il me passa un bandeau autour de la tete pour que ma legere blessure ne se voit pas et me donna une cuisse de bouftou et du lailait après avoir entendut un gargouillement provenant de mon ventre.
Ensuite, il me demanda mon nom, mais je ne su pas le sien. Il me proposa de travailler a la taverne comme serveuse et ne m'expliqua pas pourquoi la precedente avait demissioné. En echange, j'aurais droit a manger, boire et dormir en ce lieu.
Les ivrognes qui pululaient dans cette taverne ne m'effrayaient pas au debut. Et puis je n'etait pas tres habile; je renversais au moins une douzaine de chopes de bieres. Meme si je grandissais, je n'appreciais toujours pas qu'on me touche les fesse ou quon me fasse assoire sur les genoux d'un iop a l'haleine alccolisée. Au final, l'enutrof trouva une jeune femme beaucoup plus agée que moi, et quand j'atteins mes 12 ans, je m'occupais de nettoyer la teverne."

Oshaberi reprit son souffle. Ses mouvements tremblaient un peu, et elle regardait ailleurs, comme si elle etait genée par votre presence.

Chapitre trois

Puis elle continue sans meme vous adresser un regard.

"A 13 ans, je partis sans dire un mot, laissant mon bandeau frontal sur mon lit, et j'emmenais avec moi un baluchon avec presque tout le contenut de la cave alimentaire de la taverne. Prenant connaissance de chaque danger de la ville, j'avais economiser l'argent de poche que me donner l'enutrof pour mon dur labeur et je me suis acheté un marteau et une cape. Les jours passerent et mes reserves s'epuiserent; je n'avait plus rien a boire ni a manger. Je me dirigeais vers le zaap, sela faisait plus de 8 ans que je ne l'avait pas vu. Je retrouva mon gobelet, abimée et battu par la pluie et les vent, et je m'asseillais là, le gobelet a mes pieds.
De l'autre coté du zaap, j'apperçut une silouette familiere. Pourtant elle m'etait inconnue. Il se dirigea vers moi et me fit un sourire quelque peu ironique. Et là, je tiltais enfin ! Je me levais d'un bond, et je pris mon marteau. Il parut surprit et recula d'un pas. Moi, je m'approchais en lui racontant mon histoire a haute voix. Lui aussi m'avait reconnue; c'etait la petite orpheline dont il avait tué les parents sans aucunes raisons avec deux de ses camarades.
Et..."

Vous comprenez tout de suite qu'il va arriver un truc desastreux. Vous posez votre main sur son epaule pour l'encourager a continuer. mais un sursaut vous envahis quand elle mrumure " Et mon marteau... S'ecrasat sur sa tete...".

"Je... Tout le monde me regardais, et moi j'etais satisfaite. Mais je sentais que la pierre de mon marteau se faisait plus lourde, certainement le poids s'avoir tuer une vie. Les gens se reculerent quand je passaient a coté d'eux, mais moi, je ne leur prettais aucune attention. Je me dirigeais desormais vers la foret d'Astrub."



Chapitre quatre

"Je grandis rapidement et un an se passa, me battant sans relaches contre des creatrures innofensives, comme les tofus, les bouftous ou les araknes. Je ne passais pas inaperçut avec mes cheveux longs, contrairement aux autres osamodas qui elles, les avaient courts. Les gens me regardaient de loin, ils avaient peur.
Seulement, le jour arriva où un sadida me plaqua contre un arbre... Son visage a lui aussi me revint a l'esprit. Au moment où il me disait "Salut ma jolie. Ça te dirais une petite ballade en dragodinde ?", je lui donnais un coup de pied dans le ventre et l'achevais au marteau. Ce fut la deuxieme personne que je tuais, et ce fut la derniere. Le gout amer du remord restait dans ma bouche. Après avoir finit le duexieme brigand, je pensais au premier, et j'entreprit de repartir vers le centre de la ville d'Astrub. peut etre que le cadavre etait toujours là, entre deux buissons. Il n'y avait rien, plus aucunes taches sur le sol dallé. Mon regard s'arreta sur un vieil enutrof rabougris, et je reconnu le gobelet a coté de lui.
Il m'appela par mon nom, et je m'avançais vers lui. Son chapeau de paille me fit tilter tout de suite; l'enutrof de la taverne. Il me faisait pitié et il me dit que depuis que j'etais parti subitement, tout etait aller de mal en pis. La serveuse avait demissionée car elle ne touchait pas assez de kamas, et il n'y avait plus personne pour s'occuper du menage.
J'etait désolée, et je lachais le manche de mon marteau qui tomba lourdement a terre. Les larmes me montait rapidement aux yeux. J'avais fais que des choses mal, j'avais tué des vies qui ne me voulaient aucun mal, et j'avais laissé tomber quelqu'un sans le prevenir.
L'enutrof comprit ma peine et me sourit; il me proposa d'apprendre le metier de paysan, et de refaire un bar avec l'argent obtenut par la vente des cereales."

Oshaberi sourit maladroitement. Vous ne pensez pas du tout que c'etait de cette façon qu'elle etait devenut paysanne. Vous lui rendez son sourire, puis lui demandez de continuer son recit, car vous savez tres bien que ça ne s'arrete pas là.

Chapitre cinq

"J'avais abandonné mon marteau de boisaille pour acheter un faux, et je coupais le blé, puis l'orge et enfin l'avoine, cerale qui poussait autour de ma maison natale. J'evite le plus possible d'en couper, ça me rappelle trop de mauvais souvenirs... L'enutrof, je ne savais pas comemnt il s'y prenait pour gagner de l'argent, mais a nous deux on se debrouillait bien. Il reouvrit un bar; j'etait serveuse et aux heures de fermeture, je fauchais l'orge et le blé. Meme si je dormais peu, j'etais tout de meme heureuse d'aider quelqu'un.
Malheureusement, il ne tardat pas a mourir, quelques mois plus tard. Je ne put assister a son enterment, car son corps fut emmené a l'Ile de Moon, car il etait né la bas. Le bar m'ppartenais desormais, mais je le vendis a un honnete marchand de poissons. Avec l'argent obtenut, je me suis acheter un marteau et une cape de boufou, mais j'ai garder ma faux. Je me suis coupé les cheveux, et ai posé un pandawa dessus, afin qu'on ne me reconaissent pas tout de suite.
Avant de quitté definitivement la taverne de l'enutrof, j'avais trouvé une enveloppe sur le sol."

Oshaberi sortit un papier de sa poche, froissé, humide, déchiré par le temps. Elle ne vous regarde plus, apparemment génée par le contenut de cette lettre. Puis vous comencez a lire ce qui est ecrit sur le papier a haute voix, puis dans votre tete quand vous remarquez que l'osamodas pleure en silence.

Citation :

Ma petite Oshaberi,

Ça fait deja quelques jours que j'ecrit cette lettre, car je sais que mon jour ne va pas tarder. Je te laisse la taverne, mais je suppose que ça, tu t'en serais douter. Je t'ai fait un compte en banque et y est placé tous ce qui avait a la cave, y comprit l'argent de la caisse.
Je veux juste que tu sache que je sais tout. Oui, tout ce que tu as fait, ces deux personnes tués, qui ont eux même assassinés tes parents. Pourtant, je sais que ça a été dur, tu n'as pas put te retenir.
Je sais aussi le motif de cette boucherie sous tes yeux. Mais je ne te dirais rien, car la vengeance te montera encore a la tete. Mais ecoute-moi bien, petite Oshaberi, si ej sais tout ça, c'est justement parce que ton père etait mon fils, donc tu es ma petite-fille. Cela t'etonne ? C'est normal. Ce n'est pas du hasard si je t'ai trouver endormis dans un arbre a l'age de 5 ans. J'ai appris que tu etait a Astrub, et je t'ai cherché partout.
Tu as toute ta vie devant toi mais ne fait plus de betise.

Il n'a meme pas laissé de signature. Vous remarquez ensuite un bout de papier attaché a la lettre par un petit morceau de fer.

Citation :

Harmonie, guilde pacifiste.
Port de Madrestram. Maison sur pilotis, avec un pont et une grande charrette. (10, -1)

Epilogue (Chapitre six)

"J'ai suivit les indications et m'y suis rendut. Je suis entrer dans la maison, et presenter ma candidature entant qu'eleve, après m'etre informé sur cette guilde. Et donc me voila ici..."

Elle vous sourit, et vous le lui rendez bien. Puis vous entendez un Mulou hurler qui rompe le silence que vous provoquez deux minutes plus tard. Oshaberi parrait angoissé et eteint le feu. Vous voila dans l'obscurité la plus total, et vous vous levez. Vous murmurez "Osha ! Ou es tu ?" Mais elle ne vous repond pas. Vous entendez un froissement de cape et des pas precipités dans l'herbe; elle est partit. Vous regardez la fumée du feu s'envoler, puis vous faiets demi-tour et partez tete baissée vers de nouvelels aventures, et de gros blops a combattre a nouveaux.

(scenario et illustrations, ecrit et déssiné par Oshaberi)